Château Lafite Rothschild 2005 CBO(6x75cl)
Après château Margaux, Lafite est mon deuxième préféré dans le Médoc cette année. Dans ce millésime très riche en alcool, il ne titre que 12,95° ! Et pour cause, ce Château Lafite Rothschild 2005 contient 88,8% de cabernet sauvignon, à peine 10,7% de merlot et 0,5% de petit verdot. Grand nez complexe, frais, fruité, mûr et distingué. Formidable bouche accompagnée d'un toucher très fin et d'un gras soyeux et raffiné. Les arômes éclatent comme dans un grand Bourgogne dans une très longue finale, où jamais je ne sens le grain du tanin. Dans le contexte du millésime, Lafite Rothschild n'a jamais fait autant part de sa différence.
Dès l’entrée en bouche, le Lafite Rothschild 2005 se montre tendre, puis aromatique. Il se développe ascendant et très fruité, mais la finale est encore très boisée. Nuance de pépin grillé au palais. Il n’y a pas là l’expansion en bouche que devrait avoir ce vin. Très décevant quant on découvre le millésime !le Lafite 2005 se développe plutôt vif au milieu, mais très aromatique avant de fondre en finale sur des notes complexes, vanillées, crémeuses et un goût d’encre. C’est particulièrement bon et surtout très long. Grand vin racé.
Having tasted the 2005 Château Lafite-Rothschild several times both blind and non-blind, it comes across as a First Growth politely requesting more time to "settle". Here, from an ex-château bottle tasted in Bordeaux, it delivers that graphite, pencil-box bouquet that unfurls gradually in the glass, biding its time, graceful but not intense. Parallel to some of its fellow 2005s, it is developing a little more spice, namely thyme and sage, than I recall. The palate is medium-bodied and beautifully balanced, to wit, a sophisticated Pauillac that priorities elegance and poise over intensity of fruit—in keeping with Lafite Rothschild's style. You come away with the sense that it will take its time and decline, giving away a great deal in its primacy, even if it is still more approachable than the 2005 Latour for example. Therefore, I would be inclined to set this aside for several more years. Tasted November 2014.Neal Martin